A la page 40 de Nomade publié en 2017 j’écris:
Toute jeune la révolte a été le moteur de mon existence. Ma mère l’a alimentée. Cette femme qui m’a enfantée, m’a enchaînée dans le dédale de notre mémoire commune. C’est en suivant ce tunnel sans fin que je la cherche en écrivant. Je la sens, je la hume…
Yemma, aujourd’hui tu n’es plus
Je viens heurter ta porte
Virtuelle ou réelle qui nous sépare…
Cette porte qui n’est ni de bois ni de fer
Pas de serrure…
Je voudrais l’entrouvrir juste pour te remercier de m’avoir légué ton sens de l’équité et ton si vaste humanisme. Toute petite on m’a appris qu’au commencement était le verbe mais pour moi dans la religion de ma fois, il n’y a pas de commencement sans amour, il n’y a pas de vie sans Dadda, mon père et Yemma, car ils sont amour.
(…)
C’est là l’hommage que je vous offre, comme une prière et Dieu Tout-Puissant m’en est témoin.