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Farida Sellal

C’est en plein combat du Coronavirus et loin de mon pays, forcée à l’exil que j’ai décidé de concevoir ce site qui apporte la vérité sur Farida SELLAL.
Avec ce fléau du Corona qui s’abat sur l’humanité, on ne sait pas ce que notre lendemain, le votre, le mien et celui de la terre toute entière.
Tous les Hommes, qu’ils soient d’Orient ou d’Occident, du nord ou du sud, que leur peau soit jaune, noire ou blanche le Corona nous montre la vraie compréhension de notre existence sur terre que la seule la vérité au monde est celle qui est en nous.
Que je sois ceci ou cela… que je sois ce que je vous déclare en l’écrivant, n’est pas important, l’essentiel c’est la vérité ultime qui est en nous. La connaissance que j’ai acquise et qui fait partie de moi, cette connaissance ma principale richesse celle qui ne me quittera jamais c’est celle que je veux partager avec vous.

Vous y trouverez ma biographie avec mon parcours et surtout ce qui m’amène à établir la paix et la tranquillité dans mon cœur et mon esprit. C’est le désert qui m’a appris à rejoindre cette force, celle qui est en nous. Alors que je m’étais perdue dans le Timissao au fin fond du désert algérien, je suis restée seule pendant trois jours et trois nuits. Je n’avais que 28 ans, aujourd’hui j’en ai 68… Il m’a fallut toutes ces années pour comprendre. Oui, j’ai enfin compris, aujourd’hui le Corona donne une leçon au monde entier : La paix dans le monde ne viendra qu’avec la paix avec soi-même. 

 

La paix ne vient qu’avec la vérité. La vérité est établie en soi, lorsqu’on devient la vérité dans sa globalité et non comme entité.

 

Voilà pourquoi, je me présente comme femme-désert, à travers mon vécu, mes écrits, mes conférences et mon engagement culturel avec l’association « Sauver l’Imzad » que je préside depuis 2003.

 

Je remercie toutes les personnes qui me font l’honneur d’apprécier les informations que je présente dans ce site. J’ai une pensée particulière pour tous ceux qui me feront part de leur impression car je suis et serai toujours à votre écoute. 
Farida SELLAL

“Le plus beau cadeau que mon mari m’a fait en ces 46 ans de mariage.”

19 juin 1978, le Président défunt Feu Houari Boumédienne devait inaugurer la transsaharienne Alger-Tamanrasset. C’est à ce moment là que mon mari fut appeler à rejoindre Tamanrasset au poste de Chef de Daïra (Sous-préfet).
J’étais enceinte de notre premier enfant. Cette mutation bouleversa toute notre existence. J’en étais révoltée, mais la sagesse de ma mère  m’affirma: “Le paradis est sur la terre de ton pays, ma fille, rejoins ton mari, tu trouveras le plus grand bonheur“. 

C’est ainsi que j’ai rejoins le désert.

Assouf N’Ténéré, je l’avais écris comme un hymne à notre Sahara et en hommage à mes parents, aux gens du désert et à ce désert que j’ai connu grâce à mon mari en témoignage de ma reconnaissance.
Assouf retrace cette situation extrême où s’entremêlent mélancolie, joie et tristesse. 

A travers ce livre et ces photographies, j’ai rempli le vide qu’il a laissé en moi. Un vide pourtant débordant de bonheur. C’est cela Assouf, cette émotion indicible que seules sauront peut-être rendre les images encore vives dans mon souvenir.

Mon mari suivait de loin et discrètement mes travaux. Un jour alors qu’il devait partir en mission, il laissa sur ma table de travail cette préface qui a été son plus beau cadeau.

Préface par Abdelmalek Sellal

ASSOUF N’Ténéré (Publié chez Casbah Editions – 2015)

Je crains de ne pouvoir trouver les mots justes pour préfacer cet ouvrage, miroir d’une terre majestueuse auréolée d’histoire.

 

L’exercice pour moi est doublement ardu. Tout d’abord, la réserve que je m’impose en tant que serviteur de l’État depuis des années aussi bien dans les actes que dans les mots, n’est pas compatible avec les nécessaires développements d’un texte dont Marville disait : « Les Italiens appellent la préface ‘‘la salsa del libro’’: la sauce du livre. Si elle est bien assaisonnée, elle sert à donner de l’appétit, et dispose à dévorer l’ouvrage ».

 

En second lieu, l’auteure est mon épouse et la compagne de ma vie depuis quarante ans. Le risque est réel que je dérive vers la préface de notre vie de couple au lieu de disserter objectivement sur le travail qu’elle propose aux lecteurs.

 

Aussi dois-je avant d’écrire les lignes qui suivent, avertir d’une subjectivité assumée et m’excuser d’une discrétion qui est devenue en moi une seconde nature ?

 

Néanmoins, je voudrais vous dire la joie qui est la mienne à me remémorer ces années de bonheur simple et solidaire. Non, ce n’est point de la nostalgie mais, tout simplement, la réminiscence de moments passés dans une contrée lointaine qu’on appelle le Sahara, et plus précisément le Hoggar.

Il est incontestable que la fin des années soixante-dix constitua pour l’auteure et moi-même le point de départ d’un enrichissement intellectuel et d’une floraison de connaissances acquis par la grâce d’une nature faite de mysticisme et de mélancolie.

 

Avoir quitté en 1978 Alger la blanche, la lumineuse, la tiède, la vibrante, l’impériale, pour une région inconnue, apparemment inhospitalière, paraissait comme une gageure, une aventure.

 

Une force intérieure avait décidé de notre destin. J’avais délibérément décidé de changer de cap et rejoindre ma nouvelle fonction de chef de daïra à Tamanrasset par devoir de conscience et amour de la patrie.

 

En mon for intérieur, c’était aussi une remise en cause d’un monde injuste, où l’humanisme était en train de disparaître.