L’imzad est l’enfant du silence et de la complainte du désert !
Il est né dans les tribus nomades et son souffle vient du libre-espace qui l’entoure.
C’est dans cet espace de liberté que l’imzad est né et qu’il se transmet de génération en génération sans perdre ses fondements.
On ne peut parler de l’AHAL et de l’IMZAD sans faire référence à la belle DASSINE, déesse de l’Ahaggar, reine de beauté et virtuose de l’Ahal et de l’Imzad. Effectivement au début du XXesiècle, elle fut le chantre de l’imzad, de la poésie et de la beauté.
Oui, c’est vrai, il y a longtemps, si longtemps… Dassine était une poétesse, en fait une princesse de la poésie… sa muse qui faisait vibrer les cœurs lui faisait dire :
« Préfère à toute voix,
Préfère avec moi la voix de l’imzad,
Le violon qui sait chanter.
Et ne sois pas étonné qu’il n’ait qu’une corde.
As-tu plus d’un cœur pour aimer ?
Mon imzad à moi est à lui seul tout l’espace qui vous appelle ».